Fin de l'abbayeL'abbaye de Floreffe y conserva tous ses droits jusqu'à la Révolution Française de 1789. Les propriétés du monastère supprimé furent alors confisquées pour être vendues; quelques religieux s'unirent pour le rachat d'une partie au moins de ces biens. La grande ferme de Thiméon fut rachetée le 18 prairial an V (6 juin 1797) par M.M. Dindal, H. Servier, Colin, Coyette, Jacqmain, Carnière, Scrève, Ch. Bultot, Bertinchamps, Demaret, Herlinvaux, Verly et Vigneron. Monsieur H. Servier légua au Séminaire de Liège la part qu'il possédait dans cette ferme ainsi que la moitié de la part de M. Vigneron qu'il avait achetée à M. Legrain, héritier de celui-ci. C'est là l'origine des possessions du Séminaire de Liège dans la commune. Le séminaire de Namur hérita des parts ayant appartenu à M.M. Coyette, Ch.Bultot, Herlinvaux, et de la moitié de la part de M. Vigneron, qui l'avait léguée à M. Florenville; le séminaire de Namur possède 25 hectares à Thiméon. En 1842, sur les conseils de Mgr Cornelis vicaire général de Bruges et visiteur apostolique des couvents en Belgique, M. Ferdinand-Antoine Neute doyen du canton de Gosselies et curé de Thiméon, M. Jean-Baptiste Jacqmain domicilié à Gosselies, M. Stevens domicilié à Floreffe, tous trois anciens chanoines réguliers de l'abbaye de Floreffe, et qui collectivement par hérédité étaient devenus les propriétaires des biens restants de l'abbaye, firent par acte du 16 juillet devant le notaire Anciaux au palais épiscopal de Namur, donation des biens de Thiméon au Séminaire et à la cathédrale de Tournai; cet acte fut ratifié par le gouvernement belge le 24 août suivant, M. Richald, administrateur des biens de l'abbaye, avait loué la ferme de Thiméon à M. Charlier. Possédaient aussi à Thiméon des biens sur lesquels ils levaient la dîme : - Le chapitre de l'église de Walcourt - Les religieux de l'abbaye de l'Olive à Morlanwelz - Le prélat de Lobbes |