Enquête publique : une dernière flècheLe mercredi 23 mars 2011 à 10 h. s'est clôturée l'enquête publique : des dizaines d'argumentaires rassemblant plusieurs centaines d'observations ont été remises aux administrations communales de Pont-à-Celles et des Bons-Villers par 2300 signataires. Voyez l'agenda pour la suite qui y sera réservée.
Les comités de Thiméon-Viesville, Luttre et Wayaux vous remercient pour votre mobilisation et l'énergie déployée en seulement 45 jours ! Comme la loi l'y oblige, la Cellule de développement du territoire a dû proposer une réunion de concertation dans les diverses entités concernées pour recueillir les dernières remarques actées dans un procès verbal : les jeudi 24 à Fleurus et Pont-à-Celles, et mercredi 30 aux Bons-Villers et à Charleroi. Il m'a cependant semblé que tout n'avait peut-être pas été dit; fort des informations pertinentes entendues ça et là, j'ai tenu à décocher cette dernière flèche hier à Frasnes-lez-Gosselies. Je tiens ici à m’adresser à M. Berthet, directeur de la Cellule de développement du territoire. Depuis le temps que la C. D. T. fractionne (saucissonne) le dossier global pour lequel nous sommes conviés aujourd’hui à émettre des observations relatives à une toute petite portion, c’est-à-dire la jonction Gosselies – Luttre, nous ne connaissons toujours pas la finalité de l’ensemble, les tenants et aboutissants : T. G. V. fret, Dorsale wallonne Allemagne – France, voire Angleterre, desserte d’un aéroport à bas coût ? Le gouvernement ne veut pas nous répondre. Un peu comme l’on agit avec le bétail envoyé sereinement par wagons à l’abattoir en lui faisant croire que l’herbe est plus verte dans un pays étranger. Il nous reste comme seule possibilité aujourd’hui de nous tourner vers l’auteur de l’étude d’incidence, Agora. Pourtant, ils ont bel et bien remis le rapport que votre cahier des charges avait exigé d’eux. Alors que ce qui a préludé à cette étude était la décision d’implanter une gare de 500 millions d’euros (20 milliards de nos francs) sous un aéroport régional, à quelques kilomètres de la gare de la métropole de Charleroi, qui ne profitera donc pas des retombées économiques. A ce sujet, le bureau Transitec a émis un rapport favorable auquel nous n’avons jamais pu avoir accès, malgré nos demandes répétées. Lors d’un entretien que nous avons eu lundi dernier, la C. D. T. n’a pas jugé opportun d’inviter MM. Tacheron de Transitec et Piérard ou Genette de Tuc Rail. Je demande que figure au P. V. que la C.R.A.T. (Commission Régionale d’Aménagement du Territoire), le C.W.E.D.D. (Conseil wallon de l’environnement pour le développement durable) et la D.G.O. 3 (Direction Générale Agriculture, Ressources naturelles et Environnement) examinent du 22 mai au 15 juillet de cette année, la légalité de refus d’accès répété au rapport de Transitec. Ainsi que la légalité du refus par la C. D. T. de faire paraître au cours des nombreuses réunions d’information et de concertation, le moindre responsable, qu’il soit politique, d’Infrabel ou Transitec pour nous éclairer sur la globalité de la problématique. Monsieur Berthet, je sais que cette réunion n’a pas pour vocation de répondre à des questions, mais je vais quand même vous en poser une personnelle : « Si vous étiez un particulier concerné par un dossier aussi obscur, comment vous y prendriez-vous pour démonter un échafaudage pareil ? »
Je vous remercie.
Jean-Luc Van de Borne, Thiméon. P.S. : la réponse fut en substance "je n'aurais d'autre moyen que faire ce que vous faites..."
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